« Alésia, la supercherie dévoilée » (Europe 1 et Pygmalion) 2014
Il y a 150 ans, Napoléon III, sur le rapport d’une commission, décidait de situer Alésia en Bourgogne, en Côte-d’Or, sur la commune d’Alise-Sainte-Reine. Cette localisation a été acceptée, depuis lors, par une large majorité d’historiens et d’archéologues ; on vient même d’y fonder un complexe touristique, appelé MuséoParc Alésia.
Pourtant, depuis 150 ans, des voix ne cessent de clamer qu’on a fait erreur, que cette localisation est fausse, que le site officiel d’Alésia ne correspond pas à la description qu’en donne Jules César dans sa Guerre des Gaules !
Pourquoi refuser d’entendre leurs arguments ?
Pour la première fois, une équipe d’érudits polyvalents a uni ses efforts pour démontrer, point par point, qu’il est impossible de localiser Alésia en Côte-d’Or. Impossible pour des raisons multiples, liées à l’emplacement, à la conformation et aux dimensions du site, à la nature de ses vestiges et à leur disposition, à des contraintes stratégiques et tactiques – et aux contingences pratiques : hygiène, eau…
Autour de Danielle Porte, maître de conférences honoraire à Paris-IV Sorbonne, ces experts ont travaillé avec rigueur, sans concession. Or, François Chambon, Bernard Gay, Yannick Jaouen, Arnaud Lerossignol, Réné Marchand, Jacques Rodriguez, Régis Sébillotte et Eric de Vaulx nous livrent une conclusion sans appel : il faut aller chercher Alésia ailleurs. Préface de Franc Ferrand.
>lire le billet de Franck ferrand : Tant pis pour le MuséoParc !
Merci Franck Ferrand ! Universitaire scientifique, j’ai lu et relu les arguments de A. Berthier et ceux de ses détracteurs, historiens mandarinaux. Ces derniers ne font guère honneur à l’Université française quand ils récusent le témoignage écrit du vainqueur d’Alésia lui-même et celui d’un archéologue dont la rigueur de la méthode s’est si souvent exprimée sur le terrain.